vendredi 7 mars 2008

24 août : LUNE DE MIEL DANS UN SITE LUNAIRE

Nous quittons Swakopmund, du moins le croyons-nous à cet instant, pour nous diriger toujours plus au sud vers le désert du Namib Naukluft. La ville à peine quittée, Jan entend un bruit bizarre dans son moteur. Nous faisons demi-tour pour nous rendre dans un garage : la Land-rover ne marche plus que sur 4 cylindres au lieu de 5. Mais nous pouvons continuer, la réparation peut attendre.
Nous allons traverser les plaines sablonneuses et nous apercevons au loin des étendus de montagnes de sédiments.



Les Nauklufberge




Nous traversons le fameux tropique.





Nous nous arrêtons pour déjeuner dans une » ville » nommée Solitaire
forte d’une dizaine de maisons, d’une station service, d’un magasin et d’un hôtel.











Le paysage change ; à
la place des pierres, nous sommes maintenant dans un désert de sable. De tous côtés, nous apercevons des montagnes dentelées et arides.








Nous arrivons en début d’après-midi au Sossusvlei Widerness Camp tant attendu par les « vieux » mariés que nous sommes. Nous allons y séjourner 2 jours alors que Jan nous quitte pour rentrer à Windhoek ; il viendra nous rechercher alors pour les dernières étapes du voyage.

Nous sommes accueillis par la patronne du Lodge qui nous fait un petit topo sur les us et coutumes locales. Elle termine en nous demandant de signer un document la dégageant de toute responsabilité en cas d’accident de tous ordres. Pour nous, c’est une plaisanterie, nous lui expliquons que nous sommes tous les deux juristes de formation, que sa demande est complètement illégale et qu’il n’est absolument pas envisageable que nous signions un tel papier .Ca jette un petit froid, car visiblement tout le monde se prête à sa demande mais nous n’en démordons pas. L’affaire est close.

Nous prenons nos appartements dans une maisonnette au toit de chaume avec une vue imprenable sur le désert (la dernière à droite). Une terrasse dotée d’une petite piscine surplombe le désert.


Nous avons la chance de bénéficier de la chambre nuptiale ! Elle est décorée avec beaucoup de goût et une large baie nous permet d’apprécier une vue extraordinaire, même depuis notre lit.







Un guide du Lodge Ongula, nous propose une première découverte du désert du Namib, dans sa partie « lunaire », les dunes étant réservées pour le lendemain. Embarqués dans un 4x4, nous constatons que les animaux sont très éparpillés et plus petits que ceux que nous avons rencontrés jusqu’à présent. La vie est plus dure ici pour eux visiblement.




Fernand s’est aperçu avec horreur qu’il n’avait plus le sac de son appareil à photo, sac dans lequel il avait glissé la carte mémoire précédente. Elle comportait les ¾ de notre voyage !
Un coup de téléphone à Jan qui a joint le Pélican Bay Hotel nous rassure : le sac a été oublié dans notre chambre. Quelle tête en l’air, ce Fernand ! Nous récupérerons la carte mémoire 2 mois plus tard, grâce à notre cher guide.


Notre guide du moment nous montre un énorme nid dans un arbre ; il essaie de nous faire croire que c’est un nid d’autruche. Ca ne marche pas avec nous.
Ce nid ressemble à un tuyau de 2 m de long et 2 m de diamètre. Une centaine d’oiseaux peuvent y nicher. Ils se protègent ainsi des serpents qui rampent dans les arbres et tentent de pénétrer dans les trous d’entrée des oiseaux. Les oiseaux sortent alors du nid en piaillant à tout va et piquent le serpent avec leur petit bec. Le serpent déguerpit affolé. N’est-ce pas une jolie histoire africaine ?














Nous nous dirigeons vers le som
met d’un ensemble de rochers pour assister au coucher du soleil. Ongula prépare l’apéritif emporté dans une glaciaire : champagne, apéritifs, viande séchée. Ah ! que la vie est douce !



Nous restons un bon moment à admirer ce paysage lunaire qui peu à peu va s’obscurcir.
Le vent est de la partie. Et ne nous lâchera pas de la nuit. Nous avons eu des difficultés à entrer dans notre chambre : en ouvrant la porte, les fenêtres de la baie se sont déverrouillées et claquaient à tout vent. Une fois fermées, c’est la porte, pas très étanche qui a commencé sa valse. C’était sportif. Nous avons passé la nuit à espérer que le toit ne se décroche pas !







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