vendredi 7 mars 2008

22 août : DES MONTAGNES POUR FERNAND

La nuit a été dure : des motos vrombissaient à proximité de notre chambre de temps en temps, et à 5h 45 des femmes du coin ont commencé à papoter près de notre fenêtre. Au moins, nous n’avons pas eu de mal à nous lever, nous étions bien réveillés !

Fernand et Jan avalent leur petit- déjeuner favori, une omelette au jambon et au fromage et nous voilà repartis. Là, je dois dire que je sens venir une saturation à l’idée de refaire de la voiture. Le voyage pourrait s’arrêter ici pour moi. C’est peut-être dû au record de la veille. Fernand me secoue un peu. Pas de bouderie ! Quant à lui, il décrète à Jan qu’il refuse de passer une journée de plus sans pouvoir prendre de photo. Nous faisons un petit détour pour trouver ces fichues piles. Ouf ! ils ont des Duracell. Nous voici parés.

Le Spitzkoppe
Nous descendons aujourd’hui vers les montagnes du Gross Spitzkoppe et du Klein Spitzkoppe. Ces sommets sont les vestiges granitiques vieux de 120 millions d’année d’un plateau de roches sédimentaires arasé par l’action conjuguée du vent, de la pluie et des laves.





Il nous faut nous arrêter toutes les 5 minutes pour que Fernand puisse faire une photo. Normal, il était en manque… Il est tout fou devant le spectacle des montagnes.




Jan nous emmène dans un parc géré par une communauté du Spitzkoppe avec paiement d’un droit d’entrée. Il nous promet une belle ballade. Au bout de 2 km, un portail fermé et bien cadenassé nous barre la route. Fini la ballade ! Jan tempête car on nous a fait payer l’entrée à plein tarif.



Pas de problèmes. Les africains ne connaissent pas Fernand. Nous disons à Jan que nous allons faire une petite promenade d’une heure alors que lui décide de rester dans la land-rover. Nous nous éloignons de sa vue et … enjambons le grillage pour pouvoir escalader les énormes rochers.




Je n’ai pas vraiment la grâce d’une gazelle !

Les rochers sont rouges, de formes arrondies et leur surface est très abrasive. J’ai un peu de mal à grimper, c’est très pentu et il n’y a rien pour s’accrocher. A certains moments, je suis à 4 pattes ; parfois il faut rebrousser chemin car il y a un à-pic, et trouver une autre issue pour continuer notre grimpette. Il fait chaud et soif mais nous sommes trop contents de faire marcher nos jambes.

Nous trouvons à nouveau des cactus sympathiques ornés de jolies fleurs jaunes empoisonnées.





Fernand qui avait tant rêvé d’un vol aux Spitzkoppe est déçu : le vent est trop fort et la barrière ne nous permet pas l’accès. Il se console en faisant de magnifiques photos.






En route pour l’océan.
Il nous reste 130 km environ pour atteindre Swakopmund, petite ville au bord de l’Océan atlantique. Nous empruntons une Gravel road, apparemment je dois m’y être accoutumée car j’arrive à m’endormir. A peine arrivés, nous cherchons une pharmacie pour Jan. Enfin !
Nous sentons immédiatement le changement de température. Un vent froid souffle assez violement, les gens sont habillés en pull et grosses vestes. Moi, je suis en bermuda et en débardeur trempé de sueur. Chic !


Nous faisons les derniers 30 km le long de la côte. L’océan n’a pas l’air commode !










Notre hôtel, le Pélican Bay Hotel, est situé au bord même de l’océan, dans Walvis Bay. C’est un hôtel moderne, de très bon niveau.

Comme toujours, Jan s’occupe de notre enregistrement.

A vrai dire, nous n’avons pas très envie de sortir vu la température extérieure. Une bonne douche, des vêtements propres et une sieste sont notre seul souhait.


Un diner succulent
Jan nous a donné rendez-vous pour ce soir dans un restaurant situé à 100 m de l’hôtel.
A l’heure dite, nous nous emmitouflons dans nos polaires et vestes et nous nous retrouvons au Raft. C’est un restaurant construit sur pilotis directement au-dessus de l’océan. On y accède par un ponton en bois. Jan visiblement connaît bien cet endroit ; il avait réservé une table le long des fenêtres, côté océan. Nous avons une vue sur tout Walvis Bay. Malgré la nuit, grâce aux projecteurs du Raft, les mouettes font leur marché à nos pieds, tandis que les vagues se fracassent sur les piliers du bâtiment. Les flamands roses, « flamingos » se nourrissent le long de la plage.

Question nourriture, justement, Jan a les bonnes adresses. Les 2 hommes choisissent en entrée des huitres »énormes » et succulentes et en plat principal une assiette de crustacées et poissons.
En fait d’assiette, c’est un plat que l’on apporte devant chacun d’eux comportant : 4 huitres gratinées, 10 crevettes, des calamars, des pinces de crabe en beignets, 2 moules géantes et un énorme filet de cabillaud. De quoi nourrir une famille nombreuse ! Inimaginable chez nous pour 20 euros Je me contente d’un filet de poisson délicieux et de légumes. Personne n’a souhaité un dessert.

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