jeudi 20 mars 2008

11 août: DE JOHANNESBURG A WINDHOEK



Porte d’embarquement 20
Notre prochain avion ne part qu’à 13h 20 à destination de Windhoek. Nous avons donc 5 bonnes heures à attendre. Nous faisons les boutiques, déjeunons dans un bar avec vue sur les départs d’avion. Nous ne savons pas à quelle Gate nous allons partir car elle n’est pas indiquée sur nos billets. Nous devons donc consulter les panneaux des départs.


Le temps passe et rien n’est affiché pour notre avion. Nous commençons à nous inquiéter ; ce n’est qu’à12 h 55 que le panneau est renseigné : Gate 20. Nous cherchons cette porte d’embarquement, nous traversons l’aéroport et trouvons le 2 et pensons que le 20 ne sera pas loin. Et bien non, nous demandons alors notre chemin : c’est de l’autre coté de l ‘aéroport. Nous commençons alors à nous affoler. Il ne nous reste plus que 10 mn avant le départ de l’avion. Nous courons comme des fous. Ouf ! nous y arrivons, le personnel nous demande ce qu’on faisait, l’avion nous attendait, nous sommes les derniers à monter à bord. Et dire qu’on attendait cet avion depuis 5 h. Si ce n’est pas déjà une aventure, ça !

Namibie, nous voici !
2 heures de vol et nous voici enfin arrivés à Windhoek. Nous faisons la connaissance de Jan qui nous attend à la sortie de l’aéroport avec une petite pancarte. Un grand malabar blond et barbu souriant nous accueille et nous amène avec son superbe Land-rover jusqu’au centre de la capitale vers notre premier hôtel, le Kalahari Sands Hotel.

Jan nous accorde une petite demi- heure de repos – ah ! ça ne rigole pas !- et nous partons tous les 3 pour visiter la ville en voiture. Nous traversons l’Independance Avenue qui est bordée des principaux hôtels de la ville et des commerces et terrasses de café. Nous passons devant l’église Christuskirche, de style néogothique, construite en 1910 pour symboliser la paix entre les allemands et les Namas, les Hereros et les Ovambos.

Nous apercevons également le long de la Robert Mugabe Avenue, l’Alte Feste, une imposante forteresse dominant la ville, érigée fin du 19è siècle par les allemands.

Windhoek est située à 1650 m d’altitude : la ville ressemble à une immense cuvette.
Les vieux quartiers sur lesquels ont poussé quelques buildings modernes, bureaux, hôtels et centres commerciaux, seraient situés dans le creux et les quartiers résidentiels sur ses bords relevés.

La ville a changé plusieurs fois de nom ; elle doit son appellation actuelle au chef Nama Jonker Africaner venu d’Afrique du Sud et ceci en souvenir des monts Winterhoekberg qui dominent le lieu de naissance de ses ancêtres dans la région du Cap. Les origines de Windhoek sont ainsi très éloignées du sens littéral du mot qui signifie en africaan «lieu où souffle le vent ».


Nous visitons le quartier résidentiel sur les hauteurs de la ville : ce sont de très belles villas
modernes et super bien protégées par des hauts murs, souvent couronnés de fil de fer barbelé. Leurs propriétaires sont des médecins, dentistes, juristes et la nomenklatura locale.


C’est ça l’Afrique !
Enfin, nous longeons la propriété du Président de la Namibie ( Hifilsepunye Pohamba) qui est entourée de luxueuses grilles vertes décorées d’un blason doré et ceci sur plusieurs kilomètres.
C’est impressionnant. Nous apercevons un bâtiment ultra moderne jouxté d’un ensemble statuaire très kitch représentant un aigle et 3 éléphants. Des gardes assurent leur surveillance ! Ce palais qui a coûté une fortune aux contribuables, n’a jamais été habité. « C’est ça l’Afrique ! » nous dit Jan en français !





On peut lire dans certains documents concernant la Namibie qu’à Windhoek, « tout ressemble à l’Allemagne ». Pour nous autres alsaciens, nés à 20km des frontières allemandes, à part peut-être l’église et la forteresse, la ressemblance ne nous a pas frappés. Nous sommes plus tôt pressés de voir la vraie Afrique !

De retour à l’hôtel, Fernand demande à changer de chambre car elle est située sur la façade surplombant les compresseurs de climatisation et les extracteurs d’air. C’est une spécialité de mon époux que de changer de chambre dans les hôtels où nous descendons. Voilà, c’est fait !

Nous retrouvons Jan pour le dîner à l’hôtel. Nous goûtons du koudou. Ce sera notre première et délicieuse rencontre avec la faune africaine ! Puis, la première nuit sur le sol namibien est la bienvenue.

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