jeudi 20 mars 2008

12 août: EN ROUTE POUR TSUMEB

Après un copieux petit déjeuner, nous prenons le départ à 8H 30 pour le nord-est du pays. La route se présente comme un long ruban sans fin, bordé d’herbes et d’arbres secs à perte de vue. De temps en temps, nous voyons quelques babouins, des phacochères- mes copains- et 1 ou 2 girafes. Et puis toujours, le même paysage de sécheresse, que ce soit sur la plaine ou dans les hauteurs. Nous traversons ainsi quelques petites villes, Okahandja, Otjiwarango, Otavi. Les 400 km sont franchis en 4H 30, Jan roule à la vitesse maximale- et même plus – qui est de 120 km/h.

Nous arrivons à Tsumeb où nous allons déjeuner dans un restaurant de la ville. Nous inaugurons notre premier Rockshandy qui sera l’apéritif officiel du voyage. La recette : du Schweppes, 1 jus de citron, de la cannelle et quelques gouttes de « Angustura « que nous ne connaissons pas et qui comprend un peu d’alcool, et beaucoup de glaçons Le tout fait ½ litre à engloutir. Nous l’avons adopté pour avoir l’air de vrais africains et parce que c’était bien agréable.


Vachement bon !
Jan nous incite à choisir un « T – bone steak «. C’est un steak de 400 gr par personne qui est pris dans le dos de la vache et comprend une partie de filet et une partie de faux-filet, le tout extrêmement tendre. L’os a la forme d’un T, d’où l’appellation T- bone. Nous sommes installés dans un jardin avec piscine, et nous savourons le T-bone mais aussi l’instant présent.





Encore une ½ heure de route, de la piste en gravier- gravel road- pour la première fois, et nous arrivons à notre hôtel, le !Uris Lodge. Nous sommes accueillis par la propriétaire avec une boisson de bienvenue et une serviette chaude. C’est so chic! Le Lodge est constitué par une partie commune pour le bar et la salle à manger sous un énorme toit de chaume et sans mur, ce qui nous permet d’avoir la vue sur tout le paysage environnant. Les chambres sont situées dans des bungalows individuels avec le même toit de chaume et un mobilier colonial de très bon goût et un lit à baldaquin.


Nous déclinons l’offre de faire un tour en quad – le tour en Land rover nous a bien suffit ! et préférons nous installer au bord de la piscine. Mais seulement au bord, car l’eau est trop froide. Fernand s’y essaie mais ressort très vite. Il ne faut pas oublier que nous sommes en hiver et que si la température est agréable la journée, 25 ° environ, les nuits sont très fraîches, ce qui ne permet pas à l’eau des piscines de se tempérer. Les abords sont squattés par une colonie d’italiens. Ils occupent toutes les chaises longues et sont très bruyants, comme nous aurons l’occasion de le constater tout au long du séjour.

Nous décidons de faire une petite promenade à pied jusqu’à une ancienne mine de cuivre. Les seuls animaux que nous voyons sont … des vaches et des pintades. Pas l’ombre d’une queue de gazelle ou d’une trompe d’éléphant. Au moins, nous ne sommes pas trop dépaysés ! Nous dînons le soir avec Jan dans ce cadre magnifique, des tentures ayant été tirées pour nous protéger de la fraîcheur du soir. Nous admirons en particulier les dossiers de nos chaises qui sont entièrement ornés d’argent. Dès la fin du dîner, nous nous retirons dans nos chambres, ce qui sera l’usage jusqu’à la fin pour nous et pour les autres voyageurs, car il n’y a rien d’autre à faire. Nous en profitons alors pour mettre nos affaires en ordre, et moi en particulier pour prendre des notes pour mon carnet de voyage.














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