mercredi 12 mars 2008

18 août: EN ROUTE POUR SESFONTAIN

Nous prenons notre petit déjeuner sans savoir ce qu’il va advenir de nous : un guide ou pas ?
Et surprise, voilà Jan qui vient ranger sa voiture près de notre bungalow pour charger nos bagages. Il a passé 2 nuits et une journée couché, bu des grogs, et dit que ça va mieux tout en continuant à cracher et tousser. Pas vraiment rassurant.

Nous quittons Hobatere, non sans avoir fait un petit arrêt au bout de quelques kilomètres au « House-tree » : la maison dans l’arbre. C’est effectivement une maison en bois construite par les propriétaires de Hobatere dans un arbre pour que les touristes puissent y passer la nuit. . Une échelle permet de l’atteindre. Elle est aménagée de façon simple mais
sympathique : 2 lits, un frigo, un WC, un balcon. Les 2 anglaises y ont passé la nuit dernière. Nous en sommes très jaloux, il aurait fallu être au courant et réserver. Une nuit entière à avoir peur ! Quel dommage !

Paris-Dakar
Nous reprenons la route vers l’ouest, enfin je dis la route, même pas une gravel road : nous circulons tout simplement dans le lit d’une rivière asséchée à cette époque de l’année. Heureusement que nous sommes en Land-rover car avec mon Audi tt, on ne passait pas ! Nous roulons sur du sable profond et Jan essaie de rester dans les traces d’une voiture passée on ne sait quand. J’ai l’impression qu’il est en train de faire le rallye Paris-Dakar, un coup de volant à droite, un coup de volant à gauche, on freine, on repart, nouveau coup de volant ainsi de suite. Je suis devenue toute pâle, j’ai l’estomac au niveau des oreilles, je ne dis plus un mot. Au bout d’une petite heure qui m’a paru bien longue, Jan me demande si tout va bien. Et bien non ! Je lui explique, il arrête sa course et sa voiture et me fait boire un coca. Ca va mieux, nous repartons et cette fois-ci à une allure plus acceptable.

Ouf ! je peux enfin admirer le paysage. La situation est assez surprenante : nous sommes dans le creux de la rivière et de ce fait les bords de la rivière nous surplombent. On dirait que nous traversons un tunnel à ciel ouvert et ceci pendant des heures. Des arbres sont accrochés sur les 2 bords et leurs racines descendent à nu vers nous, cherchant en vain l’eau nourricière.



Au dessus de nous, des montagnes arides longent la rivière pendant des kilomètres. Ce sont en fait des roches joliment sculptées par le temps. Fernand fait une photo après l’autre, ainsi que des vidéos : dès qu’il y a une montagne, il est tout excité. Par endroit, de l’eau émerge du lit de la rivière, ce qui permet aux animaux de venir boire en quelques rares endroits. Nous voyons ainsi des babouins, des oryx, des springboks.

Nous passons dans les gorges de la Schlucht, ce qui nous fait bien rire car dans les Vosges, nous faisons du ski au col de la Schlucht ! Nous nous arrêtons près d’une petite chute d’eau pour piqueniquer.

Encore quelques heures de hors piste et enfin une vraie piste ! Nous arrivons à Sesfontain où nous logeons au Fort Sesfontain, ancien poste administratif et militaire allemand. Nous prenons rapidement nos appartements sans autre souhait que de faire la sieste. Nous dînons au bord de la piscine et apprécions les chants interprétés par un groupe de jeunes gens locaux.













Femmes de la tribu des Hereros


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