mercredi 12 mars 2008

19 août: HOANIB RIVER OU LA RECHERCHE DES ELEPHANTS

A la date d’aujourd’hui, la moitié du voyage est réalisée. Quel est le programme de la journée ? Nous allons faire un safari dans le lit asséché de la rivière Hoanib pour voir les éléphants du désert. Mauvaise nouvelle de nos hôteliers : aucun éléphant n’a été aperçu la veille, ce qui ne s’est pas produit depuis le 1er août. Nous voulons y croire. Jan démarre en trombe comme d’habitude, ce qui énerve Fernand qui fait du trampoling sur sa banquette arrière – j’ai la chance d’être devant dans un siège un peu plus confortable, il aurait voulu que nous échangions un jour sur deux, j’ai dit ok : un jour je suis devant, un jour il est derrière !!-De plus, il a du mal à faire des photos et encore plus des vidéos. Donc, il proteste.


Il y a des oryx à foison que nous voyons de bien plus près encore qu’à Hobatere. Nous passons devant des girafes qui vont se cacher derrière un arbre, sans se rendre compte, les malines que leur tête dépasse !











Des groupes de springboks fuient à notre approche souvent en traversant la piste devant nous.Ca m’a rappelé la devinette bien connue : pourquoi les poules traversent-elles la route lorsque vous arrivez en voiture ? Réponse : pour aller de l’autre côté de la route ! Pareil pour les springboks !

Toujours pas d’éléphants du désert. Quelques babouins de temps en temps. Soudain, Jan aperçoit des traces fraîches d’un lion. Je lui demande: pourquoi fraîches ? Ces traces se situent sur celles de la voiture du Lodge qui est passée peu de temps avant nous. Et oui, il faut réfléchir un peu avant de poser des questions.





Nous suivons ces traces pendant un long moment mais sans pouvoir apercevoir la bête féroce. Nous abandonnons sa recherche et reprenons celle des éléphants. Il y a peu d’espoir car seules de vieilles crottes sont visibles ce qui n’est pas bon signe.C’est maintenant une spécialistes des crottes qui parle !


A défaut d’en voir, Jan nous dépeint les éléphants sous un angle plutôt inquiétant. Ils sont en fait parmi les animaux les plus dangereux. Des touristes inconscients en ont fait les frais sous ses yeux. Ils s’en sont approchés de bien trop près pour faire des photos. L’éléphant n’aime pas cela ; il charge alors l’homme téméraire, se saisit de lui avec sa trompe, le jette en l’air et le transperce avec ses défenses. Brrr…Si un lion ou un hippopotame attaque un homme, celui-ci peut se réfugier dans un arbre, …s’il arrive à grimper. L’éléphant lui n’en restera pas là : il va se mettre sur ses pattes de derrière, casser les branches de l’arbre jusqu’à ce qu’il puisse saisir le pauvre humain avec sa trompe pour le tuer ensuite avec ses défenses. Nous voilà prévenus.



Pour aujourd’hui, nous allons bien nous en tirer car les éléphants ont dû aller faire un tour ailleurs. Nous reprenons le chemin du retour. Nous admirons les montagnes qui nous entourent. Elles sont terriblement arides, pas une herbe, pas un arbre. Que des rochers montrant à nu les différentes couches de sédimentation. Les montagnes se succèdent sur des kilomètres nous offrant une vue magnifique. Fernand se régale particulièrement. Je lis dans ses yeux rêveurs « ah ! les beaux vols que je pourrai faire en parapente ! »

Soudain traverse devant nous une petite troupe de mammifères qui se glisse entre les rochers. L’un d’entre eux escalade un rocher complètement à la verticale. Ce mammifère appelé « rock dassy ou Hyrak» ressemble à une marmotte et partage des ancêtres communs avec les éléphants, ce qui n’est pas banal car il y a plutôt une différence de taille et de physionomie.
Nous rentrons au Fort vers 15 h après avoir parcouru 60 km alors que nous avons l’impression d’en avoir fait 4 fois plus depuis ce matin 8 heures.

A partir de là, nos emplois du temps vont diverger. Jan s’éclipse pour se reposer.
Je vais quant à moi m’allonger au bord de la piscine, sans y tremper le moindre doigt de pied mais en sirotant un bon Rockshandy. Ah ! la vie est belle ! j’admire le jardin intérieur du Fort qui est un ancien fort militaire datant de 1896. En 1995, il a été transformé en Lodge. C’est donc une enceinte rectangulaire, avec sur une longueur les parties communes et sur l’autre les chambres très spacieuses. Au centre, un jardin avec une pelouse verte et des palmiers. La couleur verte nous est devenue inhabituelle. Enfin devant le restaurant, la piscine où je me prélasse.


Le village
Pendant ce temps, Fernand est parti à la découverte du village attenant avec son appareil à photo bien entendu. Il en reviendra enchanté, en ayant vu les jeux des enfants, les maisons du village, les jeunes femmes qui se sont prêtée à la photo et la vie quotidienne des habitants.








Aussi jolie que Naomie Campbell



C'est tout ce qui reste de la pauvre petite chèvre.














La jeune fille, en voyant Fernand avec son appareil à photo, a couru se changer pour prendre la pose.
Ah ! ce Fernand, on ne peut pas le laisser seul un instant !









Un aperçu des maisons du village.


Nous nous retrouvons tous les 3 pour dîner à la bougie au bord de la piscine. La température nous permet maintenant de ne plus nous couvrir de lainages ; nous avons perdu de l’altitude par rapport à Windhoek et au Bushmanland et par conséquent nous avons gagné des degrés, ce qui n’est pas désagréable.

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