dimanche 16 mars 2008

15 août: EN ROUTE POUR ETOSHA

Adieu les Bushmen, bonjour les hordes d’animaux sauvages ! Nous reprenons la route vers
9 h du matin en direction du Parc d’Etosha que nous atteindrons après plus de 5 heures de route. De nouveau la piste. Jan conduit à toute allure. Je louche sur le compteur : 130 km/h.
Ca secoue et nous respirons la poussière. Fernand et moi avons les muqueuses nasales en sang tellement l’air est sec.
Nous roulons ainsi jusqu’à 14h 30 avec un seul arrêt pour voir un Baobab. Une pancarte annonce le « Baobab tree ». Fernand observe qu’il y a une faute, on a oublié de mettre un « s » à tree. Non, ce n’est pas une erreur, nous nous avançons dans un parc clôturé pour admirer « 1 » Baobab !




C’est vrai qu’il est beau, ce baobab mais il est bien seul




Et dire que Jan nous avait proposé de choisir entre 2 chemins : soit aller déguster un nouveau T- bone steak, soit aller voir des baobabs ! Nous n’avions pas voulu avoir l’air d’être des touristes affamés. Bon, il faut assumer ses choix.

Nous voici arrivés à Onguma Camp qui se situe en bordure Est du Parc d’Etosha.
Nous sommes reçus par du personnel en uniforme du camp, avec beaucoup de salamalecs ; ils nous dirigent vers notre tente de luxe.


Elle est immense, l’intérieur est de style hyper moderne : mobilier en teck couleur chocolat, sol bétonné lissé, salle de bain en dur avec pierres apparentes et surtout vue imprenable sur un point d’eau où les animaux vont venir se désaltérer à la nuit tombante, paraît-il.
C’est trop beau !


On nous donne les consignes ultimes : lorsque nous voudrons rejoindre ce soir la salle à manger, qui se situe à 40 m de notre tente, nous devrons nous faire escorter par le personnel au cas où un lion viendrait à se promener à proximité. Le ton est donné pour nous faire frissonner de peur ! C’est ça aussi l’Afrique ! Nous verrons en fait en tout et pour tout 2 chacals et 2 porcs-épics au bord de la mare !

Jan nous annonce qu’il est malade. Il a de la température et commence à tousser.
Allons bon ! Nous lui conseillons de se reposer et proposons de faire le safari prévu avec le guide du camp. Nous partons avec un jeune couple d’anglais dans la voiture aménagée pour les touristes, un « promène–couillons »comme dit Fernand. Nous découvrons nos premières animaux sauvages : des gnous bleus, appelés Wildebeest , des Impalas, des « dick-dick »,
2 autruches.










Springboks, emblèmes de l’Afrique du Sud.


Autruche ou Ostrich in english








Une outarde ou « kori-bustard » : l’oiseau le plus gros capable de voler. Le poids d’un mâle varie entre 13 et 20 kg.


Pas d’éléphant ni de lion en vue. Ce sera pour un autre jour.
Nous finissons notre safari sur une vue extraordinaire du coucher du soleil, en sirotant l’apéritif que le guide a préparé sur le capot de la voiture.

C’est magique, l’Afrique !
Nous partageons ces moments avec le couple de jeunes anglais mariés depuis…4 jours. Nous n’avons pas honte de leur dire que nous, nous fêtons nos …36 ans de mariage. Eh! Oui. Nous avons quand même eu l’impression que ces 2 jeunes gens nous ont regardés comme une espèce en voie de disparition !
Le repas a été très international, nous avons discuté avec des autrichiens (chasseurs un peu m’as-tu- vu) et nous entendons à quelques encablures de tables des suisses et des espagnols.
La nuit sera agitée car le vent s’est mis à souffler fort en faisant claquer le toit en toile de tente. Préférez toujours les toits en dur…

Jan a voulu savoir comment nous avons apprécié Onguma Camp ; bien sûr le logement à premier abord nous avait plutôt favorablement impressionnés par son luxe et son accueil. Mais, sortant de nos 2 jours passés chez les Bushmen, nous avons trouvé qu’il y avait en fait un manque total d’authenticité, les salamalecs et les malheureux chacals autour de la mare ne pouvaient en rien remplacer le contact que nous avons eu la chance d’avoir avec la vraie vie d’une tribu.

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